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Exposition à la Galerie Artina – du 4 au 23 février 1978

Dans le Mensuel d’information culturelle n° 13 de février 1978, éd. responsable M. Guy Boucher, M. Paul Van Melle (1926 – 2017) – journaliste critique d’art,  poète, auteur, éditeur,  fondateur du GRILL, groupe de réflexion et d’information littéraire -  a consacré un article Oh ! combien émouvant et vivant de mon mari.  Ainsi était mon mari , ainsi est-il resté, dans toute son œuvre ,  fidèle à lui-même jusqu’à son dernier souffle, en 2017, ainsi vit-il toujours dans son œuvre.

 

MERCI Monsieur Van Melle.  C’est avec énormément d’émotion, de  gratitude et  de respect que je recopie cet extrait de votre ressenti lors de la visite de cette exposition « HORS D’INAIRE »

 

« ….. Auroch est un artiste dont le pseudo   traduit mal la très grande gentillesse et dont les œuvres cachent la sensibilité sous un masque de fausse abstraction.  Issu en ligne droite des plus anciennes traditions imagières, de la tapisserie de Bayeux aux décors pétrifiés de Borobaudour, Auroch est passé aussi par l’école de la bande dessinée où il a puisé le sens du récit allusif et le trait précis. 

Plus importante encore fut l’influence des écritures idéographiques, maya ou chinois, car la pente naturelle d’Auroch le porte vers la création de signes.  De signes signifiants.  Des signes de ponctuation de ses phrases ou de signaux pour baliser les routes de l’imagination.

Auroch aime travailler  par thèmes.  Lorsqu’il en a choisi un, il tourne autour, le dissèque, le malaxe, le trahit ou le gifle, avec une forme d’humour glacé qui rejoint souvent la tragédie.

Le thème de sa présente exposition est « HORS D’INAIRE » .  L’artiste est frappé par l’irruption dans tout groupe ou société d’un corps autre,  aliénant, parfois né du groupe mais différent. 

Bienveillant ou hostile, l’étrange étranger doit à la fois conserver son originalité et l’intégrer au monde qui l’entoure.  C’est l’artiste, le savant ou le moine.  C’est l’idéaliste ou le philosophe.  C’est Auroch, qui se sent si bien parmi nous et qui cependant nous ressemble si peu ».  

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